01/01/07

Le matin, petit déjeuner traditionnel du Nouvel An en famille, chez ma grand-tante M. (sœur de ma grand-mère). Nous avons enfin l’occasion de rencontrer de nouveaux membres de la famille I. (donc font partie T. et ses parents). Un très agréable moment à Tsukaguchi, en compagnie de E., sa femme H. et sa sœur M.. Je bois pour la première fois du saké (sans savoir ce que c’était avant de le porter à mes lèvres d’ailleurs). Un peu dur le poisson cru dès le matin, sauf pour mon frère F. qui n’hésite pas devant la tentacule de pieuvre... hum...


L’après-midi, nous passons à la clinique où travaille H., un frère du grand-père que je n’ai jamais connu, puisqu’il est décédé peu avant le mariage de mes parents. Il faut préciser que la plupart des I. sont médecins ou dentistes, c’est pourquoi nous rencontrons aussi I. à la clinique, un second frère de mon grand-père. Il est accompagné de sa femme (qui parle français) et de ses fils (cousins de ma mère et ma tante si vous avez tout suivi).

Nous nous rendons tous ensemble à Iwade, dans la maison centenaire qu’habitaient les grands-parents de ma mère et où elle passait ses vacances avec sa cousine et sa sœur. Nous pouvons visiter la maison qui n’est plus habitée. A l’intérieur se trouve le traditionnel autel pour prier les défunts de la famille. Derrière la maison s’épanouit un jardin, bien conservé même s’il n’est plus entretenu. Attenante à la maison, nous découvrons le cabinet de mon grand-père paternel, constitué d’une salle d’attente et d’une salle de consultation où il recevait ses patients. Tout est encore là, de la chaise où s’installait le patient (qui ressemblerait plutôt à un chaise de torture) à l’étagère de pharmacie pour préparer les remèdes.
Grâce à des albums-photo, mes frères, ma sœur et moi voyons pour la première fois le grand-père et les arrières grand-parents que nous n’avons jamais connus.
Nous partons pour le cimetière où sont enterrés notre grand-père et d’autres membres de la famille. De l’encens, une bougie, des fleurs, puis nous versons tous de l’eau sur les stèles de nos ancêtres, non sans émotion. Sur les pierres sont inscrits les noms bouddhistes des défunts : une fois décédé, on prend un nouveau nom. A cette occasion nous prenons connaissance de l’armoirie de la famille.



De retour à Osaka, nous avons droit à un repas somptueux organisés par l’oncle I. Y sont conviés plusieurs membres de la famille, dont la femme et la sœur de Takeshi : K. et C. qui a une quinzaine d’années. Malheureusement, elle ne maîtrise pas trop l’anglais et reste à l’autre extrémité de la table. Loin du « petit apéritif » auquel nous nous attendions, le repas se déroule dans un grand hôtel de luxe : un étage réservés aux boutiques Chanel, Dior et cie., une piscine immense... Quant à nous, nous dînons dans un luxueux restaurant italien de l’hôtel.






0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home